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La mémoire du corps contamine le musée
Gespeichert in:
Personen und Körperschaften: | |
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Titel: |
La mémoire du corps contamine le musée |
In: | Multitudes, n o 28, 2007, 1, S. 71-81 |
veröffentlicht: |
CAIRN
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Umfang: | 71-81 |
ISSN: |
0292-0107 |
DOI: | 10.3917/mult.028.0071 |
Zusammenfassung: | <jats:p>Résumé L’œuvre de l’artiste brésilienne Lygia Clark occupe une position singulière dans le mouvement de critique institutionnelle qui débute dans les années 1960-70. Le foyer de sa recherche consiste en une mobilisation des deux capacités de perception et de sensation qui nous permettent d’appréhender l’altérité du monde, respectivement comme une carte de formes sur lesquelles nous projetons des représentations ou comme un diagramme de forces qui affectent les sens en leur vibratilité. À partir de 1976, avec la Structuration du Self , Lygia a abandonné le champ de l’art et opté pour celui de la clinique. Les formes de critique qu’elle met en œuvre dans la décennie suivante ne rencontreront de résonance que bien des années après sa mort, chez une génération qui s’affirme à partir de la seconde moitié des années 1990. En 2002, Suely Rolnik a décidé de développer un projet de réactivation de mémoire autour de son œuvre. L’idée était d’utiliser des entretiens filmés pour produire un enregistrement vivant des effets du corps constitué par Clark lors de son exil de l’art, dans son environnement culturel et politique au Brésil comme en France. Avec l’exposition, la pulsation de ce corps trouvait une chance de contaminer le musée.</jats:p> |
Format: | E-Article |
Quelle: | CAIRN (CrossRef) |
Sprache: | Unbestimmt |